نوع مقاله : مقاله علمی پژوهشی
نویسنده
دانشیار گروه زبان فرانسه دانشگاه علامه طباطبائی
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Introduction:
La traduction permet d’échanger des idées et des réflexions du monde. Parmi divers textes littéraires, la traduction de la poésie semble difficile selon certains chercheurs. La difficulté majeure est de recréer l’union du sens et de la sonorité qui caractérise la poésie et fait partie du sens des poèmes. Parmi les poètes français, les poèmes de Leconte de Lille occupe une place particulière dans la littérature française, car ce poète fait partie des adeptes de l'école de «l'art pour l'art» et est très sensible à la forme, à la musique et à la beauté de la poésie. En tant que traducteur de certains poèmes de ce poète, Shojauddin Shafa a tenté d'établir un compromis entre la fidélité au texte et l'esthétique des vers.
Dans cette recherche, on tente d'examiner la traduction persane du poème «le Sommeil de Laila» écrite par Lecomte de Lille à partir des opinions d'Henri Meschonnic afin de savoir si la forme, le rythme et les éléments esthétiques de ce poème ont été transférés dans la langue cible ou non. Pour atteindre cet objectif, les vers de ce poème sont divisés en trois catégories : rythme linguistique, rythme rhétorique et rythme poétique, puis, on compare les vers de ce poème avec sa traduction afin d’évaluer le degré de divergence et de convergence entre les poèmes de Leconte de Lille et les textes traduits par Shafa à différents niveaux. Les résultats obtenus indiquent que le traducteur a utilisé plutôt la méthode "traduction-interprétation".
Etat de connaissance :
Dans l'article «Etude du rythme dans les traductions persanes des œuvres de Christian Bobin: le cas des traductions de Geai (Idiot du quartier) et d'Isabelle Bruges faites par Qavimi», Mohseni examine le rythme dans les traductions de cette traductrice. Selon l'auteur, Bobin exprime une pensée simple et sincère. Ses écrits sont pleins de phrases courtes dont le rythme lent ou rapide exprime les sentiments et les pensées des personnages. En examinant la traduction des deux récits d’Idiot du quartier et d'Isabelle Bruges, Mohseni montre que le traducteur s'est parfois écarté du rythme du texte original pour respecter les règles d'orthographe, mais il a réussi à recréer le rythme et les signes de l'oralité.
Méthodologie :
Notre travail de recherche a pour objectif la critique de la traduction « du Sommeil de Leila » en persan selon Meschonnic afin de voir si la rigueur et la recherche formelle de Leconte de Liste pour dessiner l’art et la beauté ont été bien transmises dans la traduction. Nous allons étudier la divergence et la convergence entre l’original et le texte traduit sur différents plans tels que le sens, la forme, le style, la musicalité, le rythme, la sonorité, etc.
Conclusion :
Les analyses présentées ont montré que la traduction des poèmes parnassiens n'est pas possible simplement en choisissant des équivalents appropriés et en transmettant le sens, car la principale caractéristique de leurs vers se base sur le rythme, la musique et le chant. Les opinions de Meschonnic sur l'importance du rythme dans le texte et l'attention portée au «sens général d'un discours» ont clairement montré que la reproduction de la musicalité du discours est très importante dans la traduction. En comparant le tableau contenant la sonorité, la richesse des rimes et les strophes en version française et en version persane de notre travail, on pourrait conclure que le traducteur n’a pas bien transmis ni la musicalité, ni les sonorités des vers dans la traduction.
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